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Le 2 août 1971, Geneviève JOURDAN
(agent vacataire) rédigeait un document descriptif accompagné de
photographies.
Le rapport est disponible dans son intégralité sur le site Patrimoines en
Occitanie, en voici quelques extraits :
« Belle façade sud-ouest, en pierre d’appareil de grès jaune, elle s’élève
de deux étages sur rez-de-chaussée. Actuellement elle est longue d’une
dizaine de mètres.
Les deux fenêtres du premier étage sont intéressantes :
A droite une fenêtre à traverse, haute de 1,80 m large de 0,55 m la traverse
étant placée à 1,03 m de l’appui et épaisse de 19 cm. L’épaisseur du mur est
de 0,51m. L’encadrement de la fenêtre est chanfreiné, son appui est taillé
en biseau, de même que la traverse, formée de deux biseaux opposés qui se
rejoignent sur une arête centrale.
A gauche, une grande fenêtre à croisée de meneaux, dont l’appui a disparu.
L’épaisseur des meneaux et traverse est de 19 cm.
Les quatre ouvertures formées par l’assemblage des meneaux ont un
encadrement mouluré en cavet et sont séparées entre elles par un filet en
relief, dessinant une croix, dans la grande ouverture et se prolongeant tout
autour d’elle sur trois côtés.
L’encadrement de la fenêtre est en outre chanfreiné, sur son pourtour. La
baie est abritée sous un encadrement extérieur saillant à larmier, qui
redescend jusqu’au niveau de la traverse et se retourne en équerre. Il est
taillé en biseau à l’extérieur et en cavet à l’intérieur.
L’appareil des murs est très beau, c’est un moyen appareil dont les assises
de grès rose et jaune ont de 23 à 38 cm de hauteur. Les écorchures
superficielles sont dues, d’après la tradition orale, à des arquebusades
pendant les guerres de Religion.
A l’intérieur, cette maison a été complètement remaniée, mais le
rez-de-chaussée est voûté en berceau et s’ouvre par une porte en arc
surbaissé dans un passage qui conduit au premier étage. On y accède
également par une porte large de 1 m et haute de 2,05 m à la clé, de même
type ».
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